Fonctionnement des prises de décision en interne au parti

Proposition faite, à débattre si besoin. Ce fonctionnement a été étendu à la notion de pays, de région et de commune, ou de groupe de groupes.
Il est à adapter en fonction.

Charte.

Le fonctionnement.

La notion de structure pyramidale s’impose le plus souvent naturellement dans ce type de regroupement, c’est tout à fait compréhensible dans la mesure où cette conception est celle que nous connaissons au quotidien. Une approche intéressante consiste à « appuyer » sur le sommet de la pyramide, afin de donner corps à une structure concentrique, avec non un leader au-dessus du lot mais un représentant au centre, un porte-parole, un pivot soucieux d’équilibrer l’ensemble.



Premier cercle, le plus large :

Il accueille les personnes non spécifiquement rattachées à un quelconque mouvement, parti ou association la composant. Électrons libres, leur vote est pris en considération en premier puis en dernier lieu concernant les décisions internes. Ils peuvent agréer, réfuter ou relancer des propositions.

Deuxième cercle :

Il accueille les « organes » structurés, les partis, les associations, les groupes, rassemblés autour de lignes politiques qui leur sont propres. Les composantes de ce cercle ont à proposer lors d'un vote 5 propositions parmi celles qui fondent leur démarche, soumises à l’ensemble de la manière qui leur sied en interne.

Chaque organe structuré doit être représenté par une personne physique, également désignée en interne à chaque mouvement. Il est possible pour ces mouvements de proposer des personnes différentes de façon alternée, tous les ans.

Troisième cercle :

Le plus souple, il a à s’adapter en fonction des objectifs politiques actuels du Projet, en termes de « places », comme en termes de ligne politique. Il est constitué par des votes à un tour parmi les représentants du second cercle, sur majorité.

Ce troisième cercle est celui qui aura à coordonner l’ensemble, son rôle est de voter à la majorité parmi les propositions faites par le deuxième cercle 3 sur 5 propositions, afin de constituer le programme politique du Projet, qui sera appliqué selon les circonstances, notamment électorales.

C’est à ce niveau que les membres du premier cercle peuvent intervenir pour rejeter par leur vote à la majorité des propositions ou relancer un tour de votes du troisième cercle par la prise en compte du bulletin blanc.

Les membres du premier cercle peuvent présenter en leur nom propre une proposition, soit se coordonner à plusieurs pour en présenter plusieurs, dans un maximum de 5 propositions.

Ces propositions issues du premier cercle seront votées de la même manière que celles du second.



Le point central :

Un porte-parole, une personne faisant partie du Projet, que ce soit à titre de membre d’un groupe, ou comme membre indépendant.

Afin de retrouver l’esprit d’origine de la démocratie, ce représentant sera tiré au sort parmi la totalité des membres du Projet, à raison de 5 candidats choisis dans le premier cercle et de 3 candidats pour chaque organe représenté au sein du Projet, eux-mêmes tirés au sort.

Rejoindre le Projet, que ce soit indépendamment ou au sein d’un groupe, engage à respecter cette possibilité et à endosser ce choix s’il vous est échu. Cette représentation peut être refusée, dans un premier temps. Un nouveau tirage a alors lieu, dans une limite de tirages équivalents au plus petit nombre de candidats sélectionnés dans un cercle.

Si aucun représentant ne peut être désigné ainsi, un vote est alors soumis aux membres du Projet afin de désigner un représentant parmi ceux tirés au sort.

Ce rôle peut être reconductible, dans une limite choisie et fixée au vote à l’unanimité avant le tirage, mais non cumulable avec un poste aux autres cercles.

Le porte-parole ainsi désigné aura à servir de relais. Il bénéficie d’un soutien effectif pour accomplir sa tâche, issu à nouveau par tirage au sort parmi les candidats sélectionnés au tirage au sort pour le poste de porte-parole.

Ces « Co » porte-paroles ne pourront cumuler d’autre statut au sein du fonctionnement du Projet et seront au maximum trois.

Le rôle du porte-parole et de son équipe sera donc de présider les débats des premiers, deuxièmes et troisièmes cercles, de s’assurer que les propositions présentées ne font pas doublon, par exemple, mais, surtout, son rôle sera d’établir un bilan mensuel de l’état de fonctionnement du Projet.

Le porte-parole et ses adjoints peuvent nommer des groupes de réflexion sur des sujets particuliers relevant du fonctionnement du Projet ou de l’établissement de sa ligne politique collective, à raison de deux membres issus du premier cercle et d’un membre issu de chaque groupe du second, au tirage au sort.

Également son rôle sera d’établir le relais avec l’extérieur et de s’assurer que les valeurs du Projet sont respectées, et le cas échéant de se faire le défenseur du programme politique décidé en assemblées.

Il est admis que le porte-parole est le « candidat » démocratiquement choisi au sein du Projet en cas d’une élection briguée par le Projet.

Le Projet se voulant indépendant, il est admis par ceux qui l’intègrent ce qui suit :

-Les principes évoqués ci avant et suivant sont fixes, ils sont pensés pour assurer la cohérence du fonctionnement et ne peuvent être remis en question, à moins d’un défaut particulier reconnu à l’unanimité complète par l'intégralité de ses membres.

-Les membres indépendants peuvent se revendiquer de la pensée du Projet mais ne sont pas tenus de se prévaloir des lignes politiques de chaque mouvement le composant.

-Les groupes composant le Projet restent autonomes et indépendants, libres de mener des campagnes électorales, ou des luttes, etc., indépendamment du Projet.

-Le fonctionnement en interne est décidé de la même façon par vote de propositions, que ce soit pour la tenue des assemblées, leurs modalités, ou tout autre point nécessaire au bon déroulement des actions politiques de la Ligue, hors les éléments fondateurs de la présente Charte du Projet.

Aucune primauté d’un cercle sur un autre ne peut et ne doit être instituée, de quelque façon que ce soit.

Ces fonctionnements fondateurs seront dénommés « Charte du Projet pour une Pensée Indépendante et Universelle » et les fonctionnements « souples », adaptables au contexte dénommés « Constitution votive démocratique du Projet pour une Pensée Indépendante et Universelle ». Les constitutions pourront être remises en question et votées selon des procédures établies par le vote à la majorité des membres de la Ligue.



Les objectifs :

Le premier et le plus important est de réhabiliter la pensée plurielle comme valeur intrinsèque du comportement en société. Le Projet vise avant tout à élaborer des contextes politiques favorables à la démocratisation du débat, que les soucis relevés au quotidien soient autant pris en compte par tous les niveaux décisionnels étatiques que par les lignes politiques instituées par les partis dominants.

Le deuxième est de redistribuer la donne au niveau national des partis institutionnels. Troubler leur sérénité qui mène à la sclérose de la pensée. Le politiquement correct, la « langue de bois » en d’autres termes, est devenu insoutenable face aux réelles inquiétudes qu’éprouvent les Citoyens, car il fait la part belle aux arrangements sordides que l’on nous présente comme des consensus.

La liste est intarissable des petites trahisons politiques qui font que les Citoyens se détachent de la chose politique, s’y soumettent de plus en plus au lieu de considérer que leur pensée a de la valeur et peut être prise en considération.

Le troisième objectif est de constituer une ligne politique affranchie des positionnements classiques, qui reflète avant tout les préoccupations quotidiennes partagées par chacun. C’est l’idée de l’action locale dans une pensée globale que de permettre aux uns de s’inspirer des autres, et de réfléchir à la cohésion d’ensemble. On peut être parfaitement soucieux de points présentés comme antagonistes par des partis institutionnels, car devenus des fonds de commerce électoraux.

Le respect des valeurs républicaines a autant d’importance pour un souverainiste, finalement, que pour un écologiste ou un athée. Mettre en conflit des idées pourtant complémentaires est une des grandes manipulations de la politique politicienne, formée dans le but évident de partager les populations, car qui divise, règne.