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LES ETAPES

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Message  KOONE Ven 9 Juil - 17:29

Je pars dans un principe idéaliste, qui nécessite d'être corrigé en fonction de connaissances juridiques, par exemple, que je n'ai pas.

Dans ma tête comment je vois l'exode organisé:

1)

Recensement de communes susceptibles de nous intéresser.

Il faut envisager ça de façon un peu géo-stratégique, on vise une autonomie économique, mais aussi alimentaire, énergétique.
Ces trois points sont à considérer.

a) Energie.
Pour ce que j'en sais, l'énergie verte s'adapte en fonction des régions, mais si des solutions à priori sont plus efficaces que d'autres, autant partir de ce point de départ. Par exemple si l'on conclut que l'éolien est le meilleur moyen, d'abord recenser les lieux ventés, etc.

b) Économie.
D'un point de vue géographique, il faut envisager le long terme. Au vu du fonctionnement administratif Français (tant en termes de décisions politiques que d'attribution de budgets) l'idéal serait d'investir une région, à terme, dans son intégralité, parce que si on pousse la logique jusqu'au bout, par une succession d'étapes, on peut carrément en venir à demander l'autonomie d'un territoire vis à vis de la France, genre pays basque, corse ou un T.O.M ?

Donc, ne pas aller s'enterrer au centre de la France mais en périphérie, afin d'avoir accès à la mer et à d'autres pays.

c) Alimentaire.
Là encore, cela implique des choix, il faut de la surface agricole, de la diversité, donc un climat varié, par exemple. Quelles sont les décisions à prendre, comment?

2)

Une commune a été choisie.

Apparemment, il faut résider au moins six mois dans une commune avant de pouvoir s'inscrire sur une liste électorale.

a) Accueil et vie quotidienne du groupe de colons, avant l'élection.

Je le vois ainsi, c'est là que ça demande un investissement particulier.
Les colons devront tout abandonner, vendre ou mettre au service du groupe (imaginons le étendu à plusieurs sous groupes, à la fois de colons mais aussi à tous ceux qui soutiendront le projet de façon logistique, en "base arrière" en quelque sorte).
Cette cotisation/collectivisation doit être évaluée, de combien a t'on besoin financièrement, qui peut investir, quoi, combien, etc. Le but étant de pouvoir mettre en route ce qui suit, c'est à évaluer.

De cet argent ainsi collecté, répartition du matériel nécessaire au quotidien à chaque groupe. Se procurer ledit matériel (il existe plusieurs circuits de don ou troc via internet par exemple, également ne pas oublier la récup), puis l'attribuer.

La logique capitaliste est dans un premier temps inévitable (? quelles autres possibilités? Ces solutions je les propose en fonction de ce que je sais ou crois à mettre à l'épreuve, donc).

-Achat de terre agricole via une association, puis instaurer le système des jardins ouvriers (je crois que le nom a changé). Ce système permet de parceller une terre entre tous les membres de l'association, ce qui implique (puisque c'est de l'agricole = non constructible) la possibilité par parcelle de bâtir un cabanon de 20m2 destiné à cet usage agricole. Pas trop de problème pour le transformer en habitat (hormis que c'est illégal, bien sûr), ou alors implanter des mobil home ou n'importe quel autre type d'habitat déplaçable.
Il faut tenir 6 mois, face à la précarité du logement mais aussi aux éventuelles attaques administratives qui pourront être lancées contre les colons (les évaluer, recenser...).

Autres possibilités, dont une qui semble des plus indiquées:

-Les colons font tous une demande de RSA, si les fonds collectés auparavant le permettent ou s'il est admis que ça soit un objectif financier applicable dans une situation donnée, récolter l'argent nécessaire à l'achat de bâtiments, maisons pouvant accueillir plusieurs "colocataires". La solution de louer sur place, également, est tout à fait envisageable. En réalité il s'agit d'être hyper-adaptables, souples. L'objectif prime, en gros "la fin justifie les moyens".

-Autres possibilités?
...

b) Insertion du groupe dans la vie locale.

Afin de ne pas se mettre à dos directement la population locale, la jouer fine, laisser entendre qu'on ne s'intéresse pas à la politique, ou même promettre sa voix aux politiques actifs dans le coin, etc.

C'est une des raisons qui nécessite une certaine discrétion quant au projet, pour pouvoir faire jouer à plein l'effet de surprise et l'impact social, puis médiatique.

D'autre part, commencer à mettre en pratique dès le départ les systèmes EBR, entraide, gratuité, notamment en direction de lapopulation "colonisée".

L'objectif global est de redonner vie aux villages, réimplanter des organismes publics, sociaux, si on peut en venir à mettre en place de nouvelles écoles, bureaux de poste etc, c'est mieux.
Bref, on souhaite vivre là, AVEC les gens présents, pas MALGRÉ EUX.

à terme, les indécis qui ne votent jamais ou même ceux qui votent par défaut habituellement peuvent même en venir à voter pour nous lors de l'élection.

c) L'élection et la mise en pratique du pouvoir local.

C'est là que je manque de beaucoup d'éléments donc, c'est à priori. Solutions à évaluer.

Prise du conseil municipal:

- Réquisition de tous les bâtiments vides ou laissés en friche dans des buts spéculatifs.
-Révision du plan d'occupation des sols, destruction à terme de tous les bâtiments non écologiques, avec reconstruction en habitats le plus proches possibles de l'EBR en fonction des moyens actuels. Si la solution intermédiaire de construire de façon "à l'ancienne" est la seule économiquement viable, la privilégier. Bref, sortir la commune du statut de village dortoir si c'est le cas, de village de "maisons secondaires" si c'est le cas, etc.
- Expulsion des supermarchés du territoire communal, remise en place de circuits alimentaires et manufacturés écologiques, viables, locaux. Toujours privilégier l'économie locale. Si un salrié perd son emploi, ou un épicier son fond de commerce, ne rien faire tant qu'on a pas de solution à lui proposer.
-Etudier à cette fin les solutions existantes, type AMAP, etc. L'important étant de se servir à fond de la légitimité obtenue par le vote, ce type de décisions devront être publiquement assumées par la mairie.
-Attribuer grâce aux lois en vigueur, notamment les lois "vertes", de nouveaux terrains viabilisés.
Tant que c'est possible, subventionner les travaux ou, pour pallier à l'argent, mettre en place le système de gratuité.
-Faire rentrer de l'argent, des "emplois":
Étudier les lois permettant à une commune de faire s'implanter des entreprises, de les subventionner. Établir un principe de "manufacture communale" ou "citoyenne", ou autre nom. En fait, créer une unité de production de biens de la vie quotidienne non soumis à l'obsolescence programmée. Ces produits sont à destination de l'ensemble des groupes de colons, il faut donc fonctionner de façon coordonnée avec les autres villages, mais ces produits sont aussi à destination des habitants de la commune investie, le tout gratuitement ou considéré comme retour suite à l'investissement de chacun.
-Evaluer le marché extérieur, sur quels produits peut-on gagner de l'argent pour subventionner/financer les étapes nécessaires à l'établissement d'une EBR de transition?
-Ces manufactures sont à visée EBR, donc adaptables selon les besoins de la population. Etude technologique nécessaire, puis économique. Si le capitalisme peut vendre la corde qui servira à le pendre, achetons là. Subventionnons un groupe de recherche scientifique (les jeunes diplômés au chômage ne manquent pas, par exemple).
Bref: faire de l'argent pour l'abolir.

-Cet argent doit ensuite être réinjecté, soit dans la mise en place de nouveaux départs de colons (mais là, l'élection ayant eu lieu, il y a un temps de latence de 6 ans), soit dans les constructions des groupes existants ou autres projets permettant à la longue d'élargir le principe EBR.

d) L'effet domino.

Un des buts affichés est de faire parler de nous sans faire de communication mais par l'exemple, par l'application directe de systèmes de fonctionnement.
Un des objectifs pourrait être atteint en se déclarant d'abord hors accords agcs, et réinstaller un service public subventionné par les manufactures (les objets de très haute qualité valent... cher, ce qui nous arrange en termes économiques).

Si l'opposition publique est suffisante, on peut ainsi graduellement arriver à une situation politique qui puisse permettre de prendre un conseil régional, puis continuer dans la même logique.
L'objectif EBR étant l'abolition des frontières dans les mondes, se séparer du territoire national pourrait créer le point de départ. De là, instauration d'une constitution, effet médiatique énorme.

Ça se sont les "plans sur la comète", de façon plus prosaïque, ce système peut permettre la mise en place de fonctionnements sociaux qui pourraient entraîner derrière eux l'adhésion d'autres communes, non partie prenante du projet au départ. A n'en pas douter, politiquement, les grandes villes nous seraient alors ouvertes et là on pourrait jouer le jeu politique "classique", si toutefois cela devient pertinent (ce dont je doute, à terme l'objectif est d'abord de rendre une vie plus humaine à tous ceux qui subissent le système -plusieurs millions quand même) et de déstabiliser les grandes villes, ainsi que ceux qui les habitent et qui profitent du système. Bref, les faire quitter les villes, cet effet là aurait pour bonus de faire s'écrouler la spéculation immobilière.

La logique d'ensemble doit être "défense passive" et l'outil électoral considéré comme un outil, rien de plus, au risque de justement entrer dans des confrontations politiques classiques.

Les prochaines élections sont en 2014, 4 ans sont, je crois, suffisants pour organiser la prise d'une centaine de villages. A partir de ce chiffre de 100 communes pro EBR, je pense qu'on peut avoir un impact social très fort, à moins de 50 aussi, mais il faut considérer le fonctionnement politique du pays, 100 villages de la même région, ça fait un nombre conséquent de sièges au conseil régional.

3)

Des projets de grande envergure:

Deux systèmes mafieux mettent au quotidien en danger économique et social les citoyens à travers le monde: les banques et les assurances.

La première chose est d'instaurer une banque sociale. Il faut pour cela 5 millions d'euros. L'effort est conséquent mais à terme il peut provoquer la fermeture de l'ensemble des banques à but lucratif sur le territoire national (pour commencer).

La deuxième chose est d'instaurer un système d'assurance sur le même principe non lucratif. Pourquoi? pour les mêmes raisons que tout le reste: montrer par l'exemple que de réelles solutions sociales permettant de libérer l'humain de l'esclavage salarié existent. Démontrer que le système nous enferme dasn une logique de métro-boulot-dodo pour acheter ou payer des individus qui, au fond, ne font rien pour nous permettre de vivre une vie épanouissante.
De plus l'idée de l'assurance vient également du fait que dans la loi française être assuré est obligatoire. Mettre en place un système d'assurance unilatéral, subventionné, non compétitif, non côté en bourse, mettra en place un système mutualiste qui aura réellement à cœur de protéger les citoyens en cas de coup dur. Là, également, à terme, il faudra envisager et privilégier les solutions non monétaires, mais effectives, en termes de ressources, tant matérielle qu'humaines.

L'engouement pour ces deux solutions, espérons le, permettra à terme l'effondrement des deux pôles mafieux actuellement en place.

Note: Nous sommes conscients que ces propositions risquent de nous attirer de grands problèmes, un exemple, donné par un professeur d'économie Mr MENOUX, (univ. Toulouse)
Lors de la mise place de l'opep, ce fonctionnement a eu un certain écho chez les producteurs d'autres ressources dans le tiers-monde, notamment de producteurs de bananes en amérique du sud, qui ont cherché à s'organiser de la même façon afin de pouvoir imposer leurs prix aux exploiteurs du nord.
Mal leur en prit, dans les mois qui suivirent, les locaux, les navires furent détruits, sabotés, incendiés. Certains des membres de l'organisation qui voulut cela furent même assassinés.

On retrouve ce type de problématiques dans de nombreux sujets.
Les brevets sur les inventions ont une histoire lourde de ce type d'anecdotes, assassinats, intimidations etc.

Ou tout simplement les groupes remettant en question l'ordre établi.
Kasparov (oui; le champion du monde d'échecs) en russie s'est fait arrêter lorsqu'il a voulu s'opposer à poutine, en prenant part au jeu politique.

Le (jeune) président du groupe "scientists for truth", qui milite aux States pour prouver que la version du gouvernement bush est bardée d'erreurs ou d'omissions, voir de contre vérités scientifiques a été retrouvé mort avec plusieurs balles dans le corps.
Du point de vue informatique il est fort possible que ce site subisse des attaques.
Etc, etc.


On appelle ça jouer dans la cour des grands, les politiciens entre eux se nomment "prédateurs", d'où la nécessité absolue de ne pas jouer sur leur terrain. D'utiliser les outils en tant qu'outils, non en tant que finalités. S'ils se sentent menacés dans la course au pouvoir et bien, c'est perdu d'avance.

Ainsi, en ce qui me concerne, je tiens à préciser que je n'ai aucun désir morbide (suicidaire ou autre), je n'ai aucun désir non plus de défier qui ou quoi que ce soit, juste le besoin, comme des millions de gens de sauver le monde, la planète, l'espèce humaine et que tout ce que je souhaite c'est que cela se fasse pacifiquement et autant que possible en collaboration avec les pouvoirs publics légitimement élus, du moment qu'ils accepteront de nous permettre de devenir le changement que nous souhaitons voir advenir, au nom des droits de l'homme, des animaux et de la nature.


KOONE

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