taxis publics

Un excellent moyen de réduire à zéro la circulation automobile polluante dans les villes serait de faire des taxis -privés- une société de service public, à l'image de la SNCF.

Les conditions de travail des "taxiteurs" sont telles qu'il s'agit d'un des métiers urbains les plus éprouvants. Leurs tarifs sont loin d'être abordables, cela relève d'un luxe d'utiliser un taxi. Les véhicules ne sont pas soumis à des conditions de non pollution particulièrement drastiques, alors qu'il s'agit des véhicules individuels consommant le plus de carburant.

Créer un parc automobile de véhicules hybrides (sur batterie autorechargable en dessous de 50 km/h).

Création d'emplois directs et indirects, à vue de nez par millions.

Restriction phénoménale de la pollution due aux véhicules individuels.

Récupération substantielle d'espace urbain (des milliers d'hectares de parking vides la moitié du temps: la nuit les parkings réservés aux employés sont déserts, la journée les parkings réservés aux individus sont déserts -puisqu'ils sont au travail. Il faut donc au minimum deux places de parking par voiture dans les villes, une au point de départ, une au point d'arrivée. Cet espace récupéré peut avoir deux impacts conséquents:
-baisser le prix du mètre carré.
-permettre l'implantation d'"espaces verts" -des jardins, des parcs, quoi, pas des bouts de square avec deux buissons qui se battent en duel au pied d'un platane.

Egalement, on gagne en fluidité de circulation, donc en temps.

On économise des frais colossaux d'assurance: les chauffeurs professionnels commettent plus d'infractions, mais moins d'accidents graves. Gain en vies humaines, donc.